Un motard âgé d'une trentaine d'années a trouvé la mort
samedi à Cagnes-sur-Mer. L'accident s'est produit, aux alentours de 14 h
30, chemin des Espartes, le long de la voie de chemin de fer.
Une mort de merde »,lance Fabien, encore sous le choc. Samedià 14 h 30, Sébastien Chiesa, employé de la concession Harley Davidson Factory située sur la commune de Cagnes-sur-Mer a été victime d'un concours de circonstance tragique.
Au guidon d'une Buell, l'homme âgé de trente-deux ans a trouvé la mort, suite à "un véritable coup de malchance" alors qu'il venait de s'engager dans le chemin des Espartes pour rejoindre son lieu de travail. "Nous revenions de Saint-Laurent-du-Var, où nous avions mangé tous ensemble. Au début, il me suivait. Et alors que nous nous engagions dans le chemin des Espartes, il m'a doublé et s'est rabattu. C'est là, une ou deux secondes après, qu'il a pris une plaque d'égout relevée. Tout a été très vite. Je l'ai vu guidonner à cinq ou six reprises. Il a été éjecté pendant que la moto a glissé. Il a fait un 360° avant d'aller taper la tête contre un véhicule en stationnement. Je pense qu'il est mort sur le coup", raconte Fabien, lui aussi employé de la concession Harley, et conducteur de la Coccinelle qui, à cet instant, suivait la moto avec à son bord trois autres collègues.
Rapidement, ils rassemblent leurs esprits et se précipitent pour prévenir les secours. Les sapeurs-pompiers et un médecin arrivent sur place et trouvent le jeune homme en arrêt cardio-respiratoire. Pendant pratiquement une heure, ils "tentent tout pour le réanimer", comme l'explique le lieutenant Delin. En vain. Sébastien Chiesa est décédé.
Certains riverains témoigneront de la violence du choc. "Mon fils était à la maison lorsqu'il a entendu un bruit terrible", indique la mère qui habite la maison jouxtant le drame.
"Depuis le temps qu'on dit qu'il faut faire quelque chose. La route est en mauvais état. Et puis, les gens vont souvent vite, que ce soit en voiture ou à moto", ajoute un autre voisin.
"Il ne roulait pas vite"
Pour les témoins de l'accident, la vitesse n'est certainement pas en cause. "Il ne roulait pas vite, pas à plus de 50 km/h. De toute manière sur cette portion de chemin, on ne peut pas aller vite. Quand je l'ai vu chuter, je n'imaginais pas tout ça. Et je tiens à préciser qu'il n'avait pas bu", ajoute Fabien.
Et un autre de ses collègues de témoigner : "S'il n'y avait pas eu ce véhicule garé là, il serait sûrement encore là."
Pendant ce temps, dans les locaux de la concession Harley Davidson Factory, qui se trouvent à quelques centaines de mètres du lieu de l'accident, l'émotion était vive.
Sportif, amateur de musique, Sébastien Chiesa était unanimement estimé pour ses qualités tant professionnelles qu'humaines. "Il travaillait depuis un an et demi chez nous comme apprenti technicien. C'était un ancien militaire, passionné de mécanique, mais aussi et surtout quelqu'un de responsable", affirmait Frédéric Bourel, le directeur.
http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/un-motard-se-tue-samedi-a-cagnes-sur-mer.1491500.html
Une mort de merde »,lance Fabien, encore sous le choc. Samedià 14 h 30, Sébastien Chiesa, employé de la concession Harley Davidson Factory située sur la commune de Cagnes-sur-Mer a été victime d'un concours de circonstance tragique.
Au guidon d'une Buell, l'homme âgé de trente-deux ans a trouvé la mort, suite à "un véritable coup de malchance" alors qu'il venait de s'engager dans le chemin des Espartes pour rejoindre son lieu de travail. "Nous revenions de Saint-Laurent-du-Var, où nous avions mangé tous ensemble. Au début, il me suivait. Et alors que nous nous engagions dans le chemin des Espartes, il m'a doublé et s'est rabattu. C'est là, une ou deux secondes après, qu'il a pris une plaque d'égout relevée. Tout a été très vite. Je l'ai vu guidonner à cinq ou six reprises. Il a été éjecté pendant que la moto a glissé. Il a fait un 360° avant d'aller taper la tête contre un véhicule en stationnement. Je pense qu'il est mort sur le coup", raconte Fabien, lui aussi employé de la concession Harley, et conducteur de la Coccinelle qui, à cet instant, suivait la moto avec à son bord trois autres collègues.
Rapidement, ils rassemblent leurs esprits et se précipitent pour prévenir les secours. Les sapeurs-pompiers et un médecin arrivent sur place et trouvent le jeune homme en arrêt cardio-respiratoire. Pendant pratiquement une heure, ils "tentent tout pour le réanimer", comme l'explique le lieutenant Delin. En vain. Sébastien Chiesa est décédé.
Certains riverains témoigneront de la violence du choc. "Mon fils était à la maison lorsqu'il a entendu un bruit terrible", indique la mère qui habite la maison jouxtant le drame.
"Depuis le temps qu'on dit qu'il faut faire quelque chose. La route est en mauvais état. Et puis, les gens vont souvent vite, que ce soit en voiture ou à moto", ajoute un autre voisin.
"Il ne roulait pas vite"
Pour les témoins de l'accident, la vitesse n'est certainement pas en cause. "Il ne roulait pas vite, pas à plus de 50 km/h. De toute manière sur cette portion de chemin, on ne peut pas aller vite. Quand je l'ai vu chuter, je n'imaginais pas tout ça. Et je tiens à préciser qu'il n'avait pas bu", ajoute Fabien.
Et un autre de ses collègues de témoigner : "S'il n'y avait pas eu ce véhicule garé là, il serait sûrement encore là."
Pendant ce temps, dans les locaux de la concession Harley Davidson Factory, qui se trouvent à quelques centaines de mètres du lieu de l'accident, l'émotion était vive.
Sportif, amateur de musique, Sébastien Chiesa était unanimement estimé pour ses qualités tant professionnelles qu'humaines. "Il travaillait depuis un an et demi chez nous comme apprenti technicien. C'était un ancien militaire, passionné de mécanique, mais aussi et surtout quelqu'un de responsable", affirmait Frédéric Bourel, le directeur.
http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/un-motard-se-tue-samedi-a-cagnes-sur-mer.1491500.html
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