Transportée dans un état grave au centre hospitalier de Bellepierre, la victime de cet accident de la route survenu vendredi soir au Chaudron n’a donc pas survécu. Aurelle C., 27 ans, avait été victime d’un arrêt cardiaque après avoir été percutée par une Peugeot 206 rouge, à hauteur de la concession Peugeot, aux environs de 20 h 30. Au bout de plusieurs minutes de massage cardiaque, les pompiers dionysiens assistés du Smur avaient pu faire repartir son cœur avant de la conduire aux urgences dans un état critique. Mais les médecins du CHU de Bellepierre n’ont finalement pas pu la sauver.
Les circonstances exactes de ce terrible accident restent encore à déterminer, expliquent les autorités. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime était en train de traverser cette voie qui n’est pas du tout éclairée quand le drame s’est produit. Elle voulait rejoindre ses amis qui se trouvaient de l’autre côté de la route, à hauteur de l’arrêt de bus Car Jaune, vers la cité « Cow-boy ». C’est à ce moment-là que la Peugeot l’a violemment percutée. La victime a alors rebondi sur le pare-brise avant d’être projetée plusieurs mètres plus loin. La voiture aurait continué sa course, après avoir roulé sur le corps de la piétonne.Placé en garde à vue, le conducteur, âgé d’une trentaine d’années, a reconnu qu’il circulait à une vitesse « légèrement excessive » alors que la vitesse est limitée à 50 km/h sur cette portion de voie. Ce n’est pas ce qu’auraient déclaré les amis de la victime témoins de l’accident. Les importants dégâts constatés sur le véhicule laissent également penser le contraire. L’automobiliste a maintenu, comme il l’avait déjà déclaré sur les lieux de l’accident, qu’il n’a pas tenté de prendre la fuite contrairement à ce que des témoins ont rapporté aux policiers venus faire les constatations (notre édition d’hier). Une partie des personnes présentes assurait en effet que le conducteur avait été rattrapé et ramené sur place par un scootériste et un agent de sécurité. Mais cette dernière version des faits n’est pas du tout confirmée, affirme une source proche de l’enquête.
A l’heure actuelle, le délit de fuite n’est donc pas constitué aux yeux des enquêteurs. L’automobiliste avait aussi expliqué sur place que sa voiture a « continué de glisser » après le choc. Il aurait par la suite précisé en garde à vue qu’il pourrait avoir été victime d’une défaillance mécanique, au niveau des freins de son véhicule. La Peugeot a été récupérée à hauteur de la concession Cotrans et du centre de tri de La Poste, juste après le rond-point du Quick. Des investigations techniques sont prévues afin de vérifier ses dires. Des relevés ont également été réalisés le soir des faits. Les auditions de témoins se poursuivent et un médecin légiste doit aussi réaliser un examen de corps en début de semaine. Mais en attendant, le parquet de Saint-Denis a décidé de lever la garde à vue du jeune conducteur. L’autorité judiciaire a estimé que le trentenaire présentait des garanties de représentation suffisantes. Il sera reconvoqué ultérieurement par la police. L’enquête est confiée à la brigade accident de Malartic. Des analyses toxicologiques ont été pratiquées sur le conducteur de la 206 qui n’avait pas bu.
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