vendredi 21 mars 2014

Écrasé sous un car scolaire

Une voiture est entrée en collision hier en fin d’après-midi avec un car scolaire à la sortie de Ville-au-Val non loin de Pont-à-Mousson (54).
Il a fallu près de trois heures aux équipes de secours pour connaître le nombre d’occupants du véhicule encastré sous un car scolaire, hier vers 17 h, sur la départementale 10 entre Ville-au-Val et Belleau, deux villages proches de Pont-à-Mousson (54).
Sous la violence du choc frontal, la citadine noire immatriculée en Moselle a terminé sa course dans la Natagne, un petit ruisseau longeant la route, le car scolaire s’est encastré sur elle, ne laissant apparaître aux sauveteurs que son train arrière.
Seul le corps d’un homme, le propriétaire du véhicule, a été extrait de l’amas de tôle. Le conducteur du car scolaire, également seul à bord, se dirigeait vers Pont-à-Mousson pour reprendre une tournée avec des élèves, il a été transporté aux urgences de l’hôpital de Pont-à-Mousson.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Dieulouard, placés sous la responsabilité du major Ruffinoni ont rapidement bloqué les accès routiers pendant qu’une trentaine de pompiers des centres de Pont-à-Mousson, Pompey et Gentilly, placés sous les ordres du commandant Cyril Gibierge, chef de colonne du secteur de Pont-à-Mousson, opéraient en trois étapes. La première a constitué à « soulager » le car à l’aide de coussins gonflables afin de retirer la voiture dont les portières sont restées encastrées à l’avant du transport scolaire. Ensuite les pompiers ont procédé à la désincarcération de la victime grâce à des unités de manœuvre de force sous la lumière des projecteurs et en présence de fortes odeurs d’essence et de gazole provenant des deux véhicules accidentés. Ce n’est qu’aux environs de 20 h 30 qu’un camion de dépannage a procédé aux opérations de relevage du car. Une série d’opérations, menées à leur terme, grâce à l’abattage des arbres séparant la route du ruisseau, par des pompiers munis de tronçonneuses.
La consternation se lisait sur les visages des premiers témoins qui n’avaient vu que quelques centimètres de la voiture dépasser de l’avant du car et se demandaient comment le véhicule de la société Keolis avait pu s’infiltrer entre les arbres. Les circonstances exactes de l’accident demeuraient indéterminées hier soir

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/03/21/ecrase-sous-un-car-scolaire

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