Après quinze jours d'enquête, et l'examen des images enregistrées par les caméra de vidéosurveillance confiées par la direction de la discothèque Le Windsor aux enquêteurs, la chronologie des événements qui ont conduit, dans la nuit du samedi 30 mai au dimanche 1er juin, au décès d'Audrey Bonesi, une restauratrice de Bergerac et maman d'un petit garçon de deux ans, a pu être établie.
Le drame s'est déroulé en trois épisodes, qui se sont déroulés en moins de trois minutes. Jusqu'à présent, on savait qu'il y avait eu une discussion un peu vive entre Samuele Murgia, le compagnon de la restauratrice bergeracoise, et un jeune homme, sur le parking du Windsor. Il est désormais établi que cette altercation a été interrompue par un autre homme qui a assommé Samuele Murgia d'un très violent coup de poing. Audrey Bonesi s'est ensuite élancée à la poursuite d'un groupe de jeunes gens qui accompagnaient l'agresseur initial.
Audrey Bonesi atteint la route où, pour une raison qui reste encore à éclaircir, elle se retrouve inaniméeD'autres violences se déroulent, dans ce même temps, entre ce groupe d'une dizaine de personnes et un employé du restaurant du couple, le Sole vino, qui est agressé à deux reprises.
Finalement, Audrey Bonesi atteint la route où, pour une raison qui reste encore à éclaircir, elle se retrouve inanimée. Un automobiliste, qui venait chercher des amis à la sortie du Windsor, roulant plutôt lentement, mais dont l'attention a été attirée par les gens qui couraient sur le bord de la route, voit le corps au dernier moment et ne peut l'éviter. Les blessures subies par la jeune femme lors de ce dernier épisode sont mortelles.
Le rôle de chacun des participants à cette tragique soirée, soit huit personnes dont l'âge s'échelonne entre 16 et 25 ans, est désormais établi. Cinq d'entre elles restent à identifier formellement.
Toutes les poursuites judiciaires actuellement engagées le sont « contre X ». Elles concernent l'homicide involontaire - l'accident de voiture -, les violences subies par Samuele Murgia et son cuisinier, et la non-assistance à personne en danger dont sont passibles toutes les personnes qui ont été parties prenantes à ces événements.
http://www.sudouest.fr/2014/06/18/bergerac-on-en-sait-plus-sur-les-circonstances-du-drame-du-windsor-1589419-1733.php
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