mercredi 20 août 2014

Drame de Saint-Laurent de la Cabrerisse (Aude): les signes d'un crime passionnel

Lundi soir, Marine Dupuy est décédée de plusieurs coups de couteau porté par son compagnon. Dépressif, l'homme n'a pas supporté l'échec de leur couple.
On en sait plus depuis mardi sur le terrible drame qui s'est noué lundi, en début de soirée, dans le paisible village de Saint-Laurent de la Cabrerisse. Marine Dupuy, une jeune femme de 25 ans, a été mortellement blessée de plusieurs coups de couteau portés par son compagnon, un homme de 32 ans.
Les faits se sont déroulés vers 20 h 30 dans le jardin devant leur domicile, un modeste pavillon de la Cité Escaré situé derrière la cave coopérative du village où ils résident depuis 8 ans. Des cris de la jeune femme ont alerté les voisins, mais il était déjà trop tard et les secours n'ont rien pu faire pour sauver la malheureuse. Celle-ci s'était agrippée au grillage pour tenter d'échapper au coup de folie de son conjoint. Elle a reçu plusieurs coups de couteau, notamment au torse.
L'homme n'a opposé aucune résistance et il a remis spontanément son arme, un couteau à la lame repliable de type laguiole, aux pompiers. Il a ensuite été interpellé par les gendarmes dans le calme comme l'a confirmé mardi le substitut du procureur de la République Jean-Philippe Rey. Les coups ont été portés directement, il n'y a pas de traces de bagarre, ni bleu, ni ecchymose. L'autopsie du corps de la victime va permettre de déterminer quels ont été les coups mortels.
Un couple qui battait de l'aile
Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un crime passionnel. Le couple battait de l'aile depuis quelque temps, une dispute a éclaté le soir même mais sans raison précise. "Il n'y a aucun antécédent de violences connues au sein du foyer et il n'y a jamais eu de procédure à son encontre", confie Jean-Philippe Rey. L'homme n'était pas sous l'emprise de l'alcool. Des points demandent encore à être éclaircis. Dans l'après-midi qui a précédé le drame, en effet, les gendarmes seraient, selon des témoins, déjà intervenus au domicile.
Le couple, sans enfant, habitait le village avec ses trois chiens depuis 8 ans. "Ils étaient considérés comme un couple discret et sans histoire", confirme le maire Xavier de Volontat qui ne les connaissait pas personnellement. Ils entretenaient des relations cordiales avec leur voisinage. Sans plus.

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