Vendredi, en fin de journée, le parquet de Tournai a été avisé qu’une dame de 64 ans, Edmonde Lebailly, avait été retrouvée sans vie à son domicile situé à la chaussée de Brunehaut à Quevaucamps, dans l’entité de Beloeil.
Cette dame était conviée à une réception organisée par des amis. Face à son absence et au manque de réaction aux différents contacts qu’ils avaient tenté d’établir, un ami s’est rendu à son domicile. Là, il trouva porte close. Intrigué par ce silence, il fit appel aux policiers de la zone. En pénétrant dans l’immeuble, ces derniers retrouvèrent Edmonde Lebailly décédée. La dame portait des traces de coups de couteau.
La victime vivait dans cet immeuble avec son fils âgé d’une trentaine d’années. Rapidement, les enquêteurs identifièrent l’auteur des faits qui était le fils d’Edmonde Lebailly.
L’homme a immédiatement reconnu les coups mortels portés sans en pouvoir véritablement en expliquer la cause. “ Il a reconnu avoir pété un câble”, explique Roland Hecq, le substitut du procureur du roi.
L’auteur des faits a été présenté à la juge d’instruction Madame Demol, qui l’a placé sous mandat d’arrêt.
Lors de son interpellation par la police, l’auteur des faits était en état de choc. Des analyses ont été effectuées par la police afin de déterminer si le fils d’Edmonde Lebailly était dans un état second au moment des faits.
Mais, à l’heure actuelle, rien ne permet de pencher vers cette hypothèse. “ L’enquête, avec du recul, permettra de préciser la genèse de ce drame. Cette famille était inconnue des services de police. Elle est issue d’un milieu social normal. La maison dans laquelle s’est déroulé le drame était arrangée avec goût. C’est un drame familial dont nous allons chercher les causes “, ajoute le substitut Roland Hecq.
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