Le vendredi 27 avril 2007, la femme de ménage de Jeanine Roger se rend dans l’après-midi au 5, rue du 8-Mai-1945, à Pommiers, près de Soissons, dans l’Aisne, au domicile de son employeuse. Voyant Mme Roger à terre, elle demande de l’aide à un voisin. « J’ai tout de suite vu qu’elle était morte, elle était dans la pièce principale, allongée sur le ventre. J’ai été très choqué », témoignait ce dernier à l’époque, interrogé par L’union. Quelques jours seulement après, les enquêteurs de la gendarmerie interpellent celui qui avait rendu visite à Jeanine Roger ce jour-là. Un certain Freddy Boron. Il est couvreur de métier, il a 24 ans, il est père de deux enfants. Et surtout, il est toxicomane, accro aux drogues dures.
Il brûle le corps de la septuagénaire
Lors de sa garde à vue, il avoue le meurtre. Il serait venu ce matin-là lui proposer de travailler pour elle au noir, car il avait besoin d’argent pour s’acheter de la drogue. A-t-elle décliné la proposition ? Aurait-elle tenté de le raisonner ? L’on sait juste qu’elle lui aurait proposé un café mais l’homme n’a confié que peu de ses secrets aux assises. Jeanine Roger le connaissait pour avoir fait appel à ses services par le passé. S’est-elle seulement méfiée de lui ? On ne sait pas à quel moment, ni au bout de combien de temps il l’a violemment frappée à la tête, avant de lui trancher la gorge, pour lui dérober la somme dérisoire de 60 euros et quelques effets personnels qu’il tentera de revendre par la suite. Il a ensuite mis feu au corps de la malheureuse. L’on apprendra plus tard, grâce à l’autopsie, qu’elle était encore vivante à ce moment-là. Lors du procès, Freddy Boron expliquera qu’il devait de l’argent à un dealer. Cet homme de 24 ans n’a jamais réussi à décrocher de son addiction. Pourtant, il était entouré. Ses parents ont fait ce qu’ils ont pu pour lui, le faisant travailler dans l’entreprise familiale à Vailly-sur-Aisne, pour le maintenir à flot. Mais ses démons semblaient plus forts que tout.http://www.lunion.presse.fr/accueil/ete-meurtrier-une-veuve-mise-a-mort-pour-quelques-euros-ia0b0n394453
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