mardi 19 août 2014

Une veuve mise à mort pour quelques euros

POMMIERS (02). Dans l’Aisne, près de Soissons, une septuagénaire est assassinée en 2007 par un toxicomane en manque pour un butin dérisoire. Jeanine Roger connaissait son agresseur.
Le vendredi 27 avril 2007, la femme de ménage de Jeanine Roger se rend dans l’après-midi au 5, rue du 8-Mai-1945, à Pommiers, près de Soissons, dans l’Aisne, au domicile de son employeuse. Voyant Mme Roger à terre, elle demande de l’aide à un voisin. « J’ai tout de suite vu qu’elle était morte, elle était dans la pièce principale, allongée sur le ventre. J’ai été très choqué », témoignait ce dernier à l’époque, interrogé par L’union. Quelques jours seulement après, les enquêteurs de la gendarmerie interpellent celui qui avait rendu visite à Jeanine Roger ce jour-là. Un certain Freddy Boron. Il est couvreur de métier, il a 24 ans, il est père de deux enfants. Et surtout, il est toxicomane, accro aux drogues dures.

Il brûle le corps de la septuagénaire

Lors de sa garde à vue, il avoue le meurtre. Il serait venu ce matin-là lui proposer de travailler pour elle au noir, car il avait besoin d’argent pour s’acheter de la drogue. A-t-elle décliné la proposition ? Aurait-elle tenté de le raisonner ? L’on sait juste qu’elle lui aurait proposé un café mais l’homme n’a confié que peu de ses secrets aux assises. Jeanine Roger le connaissait pour avoir fait appel à ses services par le passé. S’est-elle seulement méfiée de lui ? On ne sait pas à quel moment, ni au bout de combien de temps il l’a violemment frappée à la tête, avant de lui trancher la gorge, pour lui dérober la somme dérisoire de 60 euros et quelques effets personnels qu’il tentera de revendre par la suite. Il a ensuite mis feu au corps de la malheureuse. L’on apprendra plus tard, grâce à l’autopsie, qu’elle était encore vivante à ce moment-là. Lors du procès, Freddy Boron expliquera qu’il devait de l’argent à un dealer. Cet homme de 24 ans n’a jamais réussi à décrocher de son addiction. Pourtant, il était entouré. Ses parents ont fait ce qu’ils ont pu pour lui, le faisant travailler dans l’entreprise familiale à Vailly-sur-Aisne, pour le maintenir à flot. Mais ses démons semblaient plus forts que tout.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/ete-meurtrier-une-veuve-mise-a-mort-pour-quelques-euros-ia0b0n394453

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