Gard : la grand-mère de 92 ans a été battue à mort à Cavillargues

L e petit-fils de la victime était toujours en garde à vue hier mercredi.

La nonagénaire retrouvée morte mardi vers 5 h 30 dans son appartement de Cavillargues a bien succombé à des coups violents portés à la tête. C'est ce qu'a confirmé l'autopsie pratiquée mardi après-midi. Les enquêteurs de la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Bagnols, avec l'aide de la section de recherche de Nîmes et de la cellule d'investigations criminelles de la gendarmerie cherchant toujours à déterminer le ou les objets, retrouvés dans la maison, avec lesquels elle a été frappée.

Le petit-fils suspect

Il s'agit donc bien d'une affaire criminelle dans laquelle le petit-fils de la victime semble être le principal suspect. Sa garde à vue avait d'ailleurs été prolongée de 24 heures mardi soir. Mais les circonstances du drame restent mystérieuses. C'est le petit-fils qui avait fait la macabre découverte dans la salle à manger de l'appartement où il vivait avec sa grand-mère et c'est même lui qui avait prévenu les gendarmes.

Des circonstances mystérieuses

L'homme de 37 ans avait été pris en charge par sa grand-mère il y a six ou sept ans. Cette dernière avait emménagé dans l'un des appartements d'un mas du chemin des Cinq-Cents il y a de nombreuses années. Et fréquentait le club des aînés du village, tant qu'elle avait la force physique de s'y rendre. Selon certains témoignages, son petit-fils célibataire et sans emploi, connu pour son comportement parfois "instable" aurait quelquefois fait preuve d'accès de colère mais pas de violence physique.

Une violente dispute ?

Selon certains voisins présents cette nuit-là dans les deux autres logements du mas, des éclats de voix auraient été entendus dans l'appartement de la grand-mère, laissant penser à une dispute. Toutes les personnes susceptibles d'avoir côtoyé la victime et son petit-fils sont en cours d'audition.
À l'arrivée des gendarmes mardi matin, le suspect aurait tenu des propos "incohérents". Cependant, une expertise psychologique n'a pas été jugée "utile à ce stade de l'enquête", a indiqué hier la procureur de la République de Nîmes, Laure Beccuau, qui pourrait prendre une décision ce matin concernant son sort judiciaire. L'enquête promet d'être longue selon une source proche de l'enquête.

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