Gironde : la petite Kaëna est décédée, victime de sa tumeur

Elle avait fait l'objet d'une mobilisation impressionnante. La petite Kaëna de Libourne (Gironde), atteinte d'un gliome infiltrant du tronc cérébral, est décédée mercredi en début d'après-midi à l'âge de 9 ans, a annoncé sa mère, malgré son opération du mois dernier.
Sur la page Facebook de l'association dédiée à sa fille, Karine Quenou a annoncé son décès : «Kaena vient de s éteindre aujourd'hui à 13h39 (...) Mon bébé, n'oublie jamais que je t'aime et tu as été très courageuse, je n'aurais jamais pu espérer avoir meilleure petite fille que toi».

Mardi, elle expliquait qu'après plusieurs épisodes de détresse respiratoire, Kaëna lui «a fait part de son désir de mourir». «J'ai écouté sa dernière volonté et je l'ai autorisée à partir au ciel. Kaëna s'éteindra ce soir [hier soir, ndlr]», a-t-elle écrit, avant de remercier ceux «qui nous ont soutenu aussi bien moralement que financièrement».

Forte mobilisation pour Kaëna

Au printemps dernier, on diagnostique à la fillette un gliome infiltrant du tronc cérébral, une tumeur du cerveau qui se manifeste d'abord par une boiterie et des difficultés d'élocution. Les médecins consultés par la famille estiment que Kaëna n'est pas opérable.

Karine Quenou se tourne alors vers un chirurgien australien, Charles Teo, qui croit pouvoir sauver la petite fille. Pour réaliser cette opération risquée et couvrir les frais de déplacement en Europe, il demande 35.000 euros, une somme que la maman ne peut réunir seule.

C'est à ce moment qu'elle fait appel à la générosité des internautes. Un appel aux dons, largement relayé par les médias, permet de réunir plus d'argent que nécessaire : 200.000 euros. De quoi permettre «d'aider d'autres enfants». L'opération a lieu en Allemagne le 14 octobre. «Le docteur Teo et son équipe ont enlevé 75 % de la tumeur qui est hautement maligne», racontera ensuite sa tante, sur Facebook. Une proportion qui concernerait la nécrose, selon «Sud-Ouest», non la tumeur en elle-même.

Après quelques nouvelles rassurantes, l'état de Kaëna a empiré. Elle a été placée en réanimation à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, où elle est décédée. «Kaëna a fait une détresse respiratoire jeudi soir et elle a dû être intubée. Elle a pu vite récupérer même s'il est vrai que les médecins me disaient que Kaena est arrivée au bout de son combat», témoigne sa mère, sur Facebook.

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