Lorsque l’engin a percuté le pylône électrique, il transportait celle qu’on présente comme sa « meilleure amie », Coralie Pierret. Hier, sa passagère de 33 ans était toujours hospitalisée à Reims. Dans le coma, elle a subi une opération de la mâchoire.
Les obsèques de Jérôme Charlier ont lieu ce mercredi, à 15 heures, au cimetière de Nouzonville. Foudroyée par la perte de l’un de ses quatre enfants, sa maman Jeannine décrivait hier un « bon garçon, passionné par la marche en forêt, les sorties aux champignons, et qui adorait passer du temps avec sa petite fille ». Avec une franchise désarmante, elle confie : « Depuis son hospitalisation, je savais qu’il n’y avait plus d’espoir. Soit c’était ça, soit il aurait été handicapé à vie. »
Il devait vendre la moto le lendemain
Celui qui avait fêté ses 35 ans le 16 août denier était un touche-à-tout. Il venait de travailler sur un chantier de la ville, destiné à réaliser des jardins ouverts, un abri pour faire des barbecues ainsi qu’un terrain de pétanque. C’était aussi un féru de mécanique. Concernant la moto utilisée le jour de l’accident, sa mère raconte : « Il l’avait achetée le lundi pour la réparer. Elle déconnait. Il devait la remettre en état et la revendre le jeudi. Mais il a eu son accident mercredi soir. »Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances du drame. Depuis le début 2014, et en comptant l’accident mortel d’hier dans le Rethélois (lire page 2), il y a eu dix accidents mortels sur les routes ardennaises. Un chiffre stable par rapport à 2013 (11 accidents mortels).
http://www.lunion.com/region/il-se-tue-avec-la-moto-qu-il-devait-vendre-le-lendemain-ia3b25n442193
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