Nîmes : la vitesse et l'alcool à l'origine du tragique accident mortel

Le drame a eu lieu à 1 h 15, dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 mars, boulevard Salvador-Allende, à Nîmes. Trois jeunes Nîmois, âgés de 21, 27 et 28 ans, sont décédés sur le coup...

"Je n'avais jamais vu ça. La voiture des trois victimes s'est littéralement enroulée autour d'un arbre qui bordait la chaussée du boulevard Salvador-Allende. C'était vraiment une vision d'horreur. Tout le monde était sous le choc !" De permanence ce week-end, Christophe Borgus, le directeur de cabinet du préfet du Gard Didier Martin, s'est en effet rendu sur les lieux du drame, ce samedi 21 mars au matin, et, selon ses déclarations, il gardera longtemps en mémoire l'image impressionnante de l'épave de cette BMW, totalement déchiquetée après avoir percuté un micocoulier.
Il était aux alentours de 1 heure du matin, quand le drame s'est produit sur le boulevard du Président-Salvador-Allende, à Nîmes, à proximité du lycée Philippe-Lamour. Trois jeunes Nîmois, originaires de Mayotte, ont perdu la vie à la suite d'une embardée de leur auto au niveau d'une chicane.

Un choc d'une rare violence

À l'arrivée des secours, il était déjà trop tard. Le jeune conducteur, âgé de 21 ans, et ses deux passagers, 27 et 28 ans, sont morts sur le coup. Il faut dire que le choc a été d'une rare violence. Il n'y a qu'à voir l'état de la BMW, méconnaissable, pour se faire une idée de la brutalité de l'impact.
Selon les premières investigations, diligentées par les policiers du commissariat central de Nîmes, saisis de l'enquête, "la vitesse excessive, liée à une consommation abusive d'alcool, qui devra être confirmée par les résultats des tests sanguins effectués sur le conducteur", est à l'origine de ce tragique accident de la circulation.

Aucune trace de freinage sur la chaussée

Selon la police, l'absence de coup de frein sur la chaussée confirmerait l'effet conjugué de la vitesse et de la consommation excessive d'alcool du jeune conducteur qui devait rouler "au moins à 130-140 km/h sur cette portion limitée à 70", analysait un proche de l'enquête.
L'enquête a également révélé que le trio venait d'effectuer un “run” (course de voitures, NDLR) derrière le stade des Costières et s'apprêtait à se rendre à une autre course programmée dans la foulée dans la zone de Grézan. Leur course contre-la-montre leur aura malheureusement été fatale.

2015, année noire...

Avec ces trois nouvelles victimes de la route, le bilan de la sécurité routière dans le Gard, et ses seize décès enregistrés, est près de trois fois supérieur à celui de l'an passé. Des chiffres qui inquiètent au plus haut point les autorités.

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