mardi 21 avril 2015

Le choc après le décès de Monique Lagravère

Après la stupeur, un voile de tristesse et de deuil s'est abattu sur la commune de Vic-Fezensac suite à la disparition brutale de Monique Lagravère, victime d'un terrible accident de la circulation dimanche matin. Seule à bord de son véhicule, la retraitée vicoise partait pour une semaine de cure lorsqu'elle a été percutée de plein fouet par un monospace, à la sortie de Gimont. Monique Lagravère devait, hélas ! décéder sur le coup. Elle avait 74 ans. Née Bonnet, Monique Lagravère était originaire de Saint-Jean-Poutge. «Quand j'ai été informé du drame, vers 11 heures, j'ai eu la tâche douloureuse de prévenir son frère, ancien garagiste à Saint-Jean-Poutge», confie Michel Espié, le maire de Vic, qui «avait beaucoup de respect pour Mme Lagravère et son mari».
Dans la commune, le nom de Lagravère est associé, bien sûr, à son défunt mari, Louis, qui a été professeur et directeur du collège de Vic-Fezensac, et à son fils Michel, matador de réputation internationale qui a fait une carrière remarquable au Mexique. C'est depuis ce pays d'Amérique centrale, où il vit avec ses deux fils Michelito et Andrès, que Michel Lagravère aura appris l'affreuse nouvelle du décès de sa maman. Monique avait aussi une fille, Marie-Dominique, qui habite dans le Lot.

Impliquée dans la vie associative

Femme au caractère bien trempé, Monique Lagravère a effectué toute sa carrière au collège de Vic-Fezensac dans le service technique et auprès du laboratoire. Ceux qui ont fréquenté le club théâtre du collège se souviennent que c'est elle qui confectionnait les costumes.
À l'heure de la retraite, elle s'était beaucoup impliquée avec Louis dans la vie associative. Membre de la Bienfaisance, elle était aussi bénévole à la bibliothèque, participant aux activités manuelles de couture à Vic-Accueil. Elle préparait également les conférences que son époux, féru d'histoire, organisait au nom de la Société archéologique du Gers, participant à la rédaction du tome I de la revue sur les communes du département du Gers et en particulier sur son village natal de Saint-Jean-Poutge. Depuis le décès de Louis, en mars 2014, elle l'avait remplacé tout naturellement dans la section vicoise de la Société archéologique. Résidant rue du 11-Novembre, tout près des arènes, elle aimait s'occuper de son jardin, donnant aussi un sérieux coup de main pour préparer la fête du quartier des Capucins.
Au Club taurin vicois, ce décès si brutal a provoqué une onde de choc. «C'est une famille qui a marqué la tauromachie vicoise. Monique suivait ça de très près. Elle était très fière que ses deux petits-fils aient pris le sillage de leur père dans l'arène. Michelito et Andrès étaient un peu le rayon de soleil de sa vie», confie avec émotion André Cabannes. La grande famille des aficionados aura une pensée pour Monique Lagravère dans un mois, quand débutera la feria de Pentecôte.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/21/2091092-le-choc-apres-le-deces-de-monique-lagravere.html

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