L'accident s'est produit dans un virage à gauche particulièrement dangereux -où de nombreux autres accidents avaient eu lieu par le passé- et sur une chaussée mouillée. La collision se serait produite vers 6 h 45 du matin. Si le choc semble lié à la vitesse et à l'absence de ceintures de sécurité, une enquête criminelle est ouverte compte tenu de certains éléments troublants relevés sur les lieux de l'accident.
La collision s'est produite sur la Nationale II, à Pont de Molins, route qui relie la Catalogne à la frontière française, distante de 18 kilomètres de l'endroit de l'accident. La route a été totalement bouclée jusqu'à 10 heures, pour permettre aux secours d'intervenir, les pompiers mettant de longues heures à désincarcérer les victimes.
Les occupants, au nombre de cinq, de la voiture immatriculée en France (une Golf Volkswagen) circulaient en direction du sud en provenance de la France alors que l'autre véhicule, où avaient pris place deux hommes de nationalités colombienne et marocaine, se dirigeait vers le nord, pour aller travailler au Perthus, dans un restaurant,selon nos confrères d'El Punt Avui. Une troisième personne, un Catalan, conduisait le véhicule. Il est actuellement hospitalisé, dans un état grave, à Gérone.
La maire de Figueres, Marta Felip, a déclaré qu'une chapelle ardente serait dressée dès dimanche dans sa commune pour accueillir les familles des victimes et que deux jours de deuil seraient décrétés. L'édile, a dit à la télévision qu'il était "urgentissime de dédoubler" cette nationale, "l'une des routes les plus fréquentées de l'Etat" en tant que "porte d'entrée en France".
La région espagnole de Catalogne avait déjà connu, le 20 mars, un terrible accident d'autocar qui avait tué 13 jeunes étudiantes étrangères, quand le conducteur avait perdu le contrôle du véhicule sur une autoroute
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