mercredi 24 août 2016

Un nonagénaire se suicide avec une arme à feu devant un hôpital militaire

L'homme de 93 ans s'est donné la mort devant l'hôpital Sainte-Anne, à Toulon.            
La détonation a été entendue depuis l’intérieur des bâtiments de l’hôpital Sainte-Anne à Toulon.
À proximité de l’entrée des urgences, un homme s’est donné la mort, dimanche dernier, peu après 8 h du matin. Le corps de ce malheureux a été retrouvé dans son véhicule.
Cet homme a mis fin à ses jours avec une arme à feu. Il a laissé à ses côtés une lettre qui a permis de confirmer son intention de se donner la mort. Il avait 93 ans.
Le véhicule stationnait sur un parking réservé aux personnes handicapées. Le personnel médical qui était présent a tenté de le secourir, en vain.
Outre l’émoi qu’il suscite, ce drame soulève une question importante : comment, dans le contexte sécuritaire actuel, une personne a-t-elle pu pénétrer dans une enceinte militaire avec une arme à feu ?

« La société de surveillance qui assure les contrôles à l’entrée de l’hôpital n’a le droit de fouiller ni les personnes, ni les véhicules. La loi ne l’y autorise pas. Elle vérifie les pièces d’identité et, de façon aléatoire, jette un coup d’œil dans le coffre de certains véhicules », explique le médecin chef Thierry Bruge-Ansel, directeur adjoint de l’hôpital Sainte-Anne. Avant d’ajouter que « le profil du nonagénaire ne représentait pas un danger ».

Après le suicide de dimanche, les mesures de sécurité vont-elles être renforcées?  Apparemment pas. Le directeur adjoint de l’établissement justifie le statu quo en ces termes : « Il ne s’agissait pas d’un geste agressif contre l’hôpital ».

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