À proximité de l’entrée des urgences, un homme s’est donné la mort, dimanche dernier, peu après 8 h du matin. Le corps de ce malheureux a été retrouvé dans son véhicule.
Le véhicule stationnait sur un parking réservé aux personnes handicapées. Le personnel médical qui était présent a tenté de le secourir, en vain.
« La société de surveillance qui assure les contrôles à l’entrée de l’hôpital n’a le droit de fouiller ni les personnes, ni les véhicules. La loi ne l’y autorise pas. Elle vérifie les pièces d’identité et, de façon aléatoire, jette un coup d’œil dans le coffre de certains véhicules », explique le médecin chef Thierry Bruge-Ansel, directeur adjoint de l’hôpital Sainte-Anne. Avant d’ajouter que « le profil du nonagénaire ne représentait pas un danger ».
Après le suicide de dimanche, les mesures de sécurité vont-elles être renforcées? Apparemment pas. Le directeur adjoint de l’établissement justifie le statu quo en ces termes : « Il ne s’agissait pas d’un geste agressif contre l’hôpital ».
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