dimanche 14 janvier 2018

Drame de Millas - la conductrice du bus raconte : «Il n’y avait ni voyant, ni barrière »

Les barrières du passage à niveau étaient-elles baissées ou levées le 14 décembre dernier lorsqu'un train a percuté un bus scolaire sur le passage à niveau N°25 à Millas faisant 6 victimes parmi les enfants ?
Le mystère demeure même si beaucoup peinent à croire que la conductrice du bus ait pu franchir volontairement l’obstacle. Et qu’elle continue à maintenir sa version selon laquelle « il n’y avait ni voyant, ni barrière » face à elle au moment des faits.
Aucune prise d’alcool, de stupéfiants ou de traitement médicamenteux susceptible de créer un trouble n’a par ailleurs été décelée par les enquêteurs.
L’hypothèse d’un malaise au volant a été écartée et l’analyse du téléphone portable de l’intéressée montrerait, (selon les informations publiées par Aujourd’hui en France) qu’elle a bien reçu un SMS peu avant l’accident mais que le message n’a pas été lu.
Le matin des faits, elle n’aurait pas pris place dans son bus habituel sans que cela ne perturbe son travail, habituée à changer de véhicule et à assurer cette même ligne scolaire chaque jour depuis la rentrée.

« J’étais à l’aise », aurait-elle expliqué lors de ses différentes auditions par les services de gendarmerie, avant de décrire cet instant crucial où elle s’approche du passage à niveau. « Je vérifie qu’il n’y a pas de feu clignotant. Les barrières sont normalement levées et il n’y a pas de voiture. Je tourne. J’engage la première (...) Là, il faut aller doucement. Une fois le porte-à-faux bien dans l’axe, je ne risque pas de monter sur le terre-plein ou sur le panneau de signalisation et je réaccélère. Après ça, il n’y a plus rien, plus de souvenir. Jusqu’à ce que je me réveille par terre. Après, je ne savais pas où j’étais, je ne comprenais pas. J’avais plein de sang dans l’œil gauche. J’ai vu un petit qui était par terre. Après, j’ai regardé plus haut. J’ai vu le bus découpé avec plein de sièges à découvert. Je ne savais pas que c’était mon bus. J’entendais crier partout. On m’a dit que le bus s’était fait couper en deux par un train. Je n’avais pas vu de train, je ne comprenais pas. »
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