L'anniversaire tourne mal : un ado de 13 ans tué d'une balle dans la tête

Un adolescent de 13 ans a été tué, samedi soir, d'un coup de fusil tiré lors d'une soirée entre jeunes gens dans le petit village de Capens, au Sud de Toulouse.

De nombreuses questions restent en suspens après l'effroyable drame qui a coûté la vie à un adolescent de 13 ans, tué d'un coup de fusil, samedi soir à Capens, au Sud de Toulouse. Dans cette petite localité du Muretain, les habitants ont du mal à réaliser l'horreur qui vient d'anéantir une famille. «Cela fait partie de ces drames dont on se dit qu'ils auraient pu être évités», confie un riverain de Capens.
Samedi soir, peu après 22h30, un coup de feu résonne dans une maison du quartier des Quarts, face à la zone industrielle de la commune. Un quartier tranquille qui en une poignée de secondes bascule dans la tragédie. À l'intérieur de la maison où viennent de se rassembler des jeunes gens de 13 à 18 ans, venus fêter un anniversaire organisé chez une amie, un adolescent de 13 ans s'effondre, touché d'une balle de 22 Long Rifle dans la tête. L'arme, une carabine dénichée de manière fortuite dans un coin de la maison, peu de temps auparavant, aurait été manipulée par le copain de la victime âgé de 15 ans. Jeu qui a mal tourné ou mauvaise manipulation ?
Dans des circonstances qui restent encore floues, un coup de feu claque et le projectile, de petite taille, atteint le visage de l'adolescent. Face à la brutalité de la scène, des jeunes présents sur les lieux sont aussitôt saisis d'effroi.Les secours, pompiers et équipes du Samu mettent tout en œuvre pour prendre en charge la victime dont le pronostic vital était déjà engagé samedi soir. Transporté au CHU Purpan, le jeune garçon est mort, hier matin, des suites de ses graves blessures.

La victime de Noé, son copain en garde à vue

Lui et son copain venaient du village voisin de Noé. La victime était installée depuis peu dans ce village, vers le lotissement du Couvent. Hier, le garçon de 15 ans et copain de la victime, a été placé en garde à vue à la gendarmerie. Les enquêteurs de la brigade de recherches de Muret doivent établir les circonstances dans lesquelles le coup de feu fatal est parti. «Quelquefois, les choses vont vite, ce n'est pas le cas en l'occurrence», a souligné le procureur de la République, Michel Valet, sans aller plus loin.

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