jeudi 19 mars 2015

Jean-Claude, tué dans l'attentat de Tunis : "Il était un amoureux des arts"

Jean-Claude, un retraité de 72 ans, est l'un des deux touristes français qui a péri dans l'attaque terroriste de Tunis mardi. Le maire d'Aussillon, ville où vivait la victime, se souvient d'un homme très aimé de ses voisins et d'un "défenseur de la diversité culturelle".
"Il avait 72 ans mais en paraissait beaucoup moins. Il était très actif". Ainsi est décrit Jean-Claude T., l'un des deux Français tués lors de l'attentat terroriste au musée du Bardo (Tunis) mardi. Joint par MYTF1News, le maire d'Aussillon (Tarn), Bernard Escudier, confirme l'information deLa Dépêche du Midi selon laquelle un de ses administrés fait partie des victimes. Il raconte qu'il a appris la mort du Français "par la rumeur puis par sa famille qui, elle, a eu l'information du Quai d'Orsay".
Jean-Claude était à la retraite après une longue carrière de coiffeur. Il se trouvait en Tunisie pour une croisière et était vraisemblablement l'un des passagers du paquebot MSC Splendida. Le croisiériste a annoncé ce mercredi que neuf de ses clients font partie des 17 touristes tués, dont les deux Français.
"Jean-Claude était très connu et aimé de la commune pour ses activités de coiffeur mais aussi parce qu'il était très engagé dans le milieu associatif et culturel. C'était un symbole. Il a par ailleurs été conseiller municipal d'Aussillon entre 2008 et 2014, où il s'occupait particulièrement des dossiers culturels", se souvient Bernard Escudier, qui a pu s'entretenir avec la belle-fille de la victime.
"Un grand passionné de théâtre"
Le retraité avait fondé il y a 25 ans l'association "Arts et cultures".  Celle-ci organisait des expositions et dispensait des cours de peinture et de théâtre pour les plus jeunes comme les plus âgés. "C'était un grand passionné de théâtre et un défenseur de la diversité culturelle. Un vrai amoureux des arts", poursuit l'édile d'Aussillon.
Jean-Claude était également le régisseur d'un festival de musique organisé par la mairie tous les été, intitulé "Reflets et rythmes". Une grande messe qui réunit "tous les Aussillonnais". "Je ne sais pas comment on va faire sans lui cette année", déplore encore Bernard Escudier.
 

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