Alors qu'une enquête administrative a été diligentée par le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Jean-Philippe Récappé, pour établir les responsabilités de cette mort violente, le réseau national a confirmé que, comme l'indiquait sur site un panneau d'information, « la baignade sur ce bassin n'était pas officiellement surveillée ». Mais elle a dans le même temps assuré qu'« en raison de la forte affluence estivale un surveillant diplômé du Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) était présent à proximité du plan d'eau ».
Comme les quelque 300 vacanciers présents ce jour-là à proximité du lieu de baignade, ce personnel n'a malheureusement rien vu. Et il n'a finalement pu que prêter main-forte aux pompiers pour la recherche de l'enfant.
La famille est repartie
En ce qui concerne les installations concernées - un ensemble de plein air qui comprend 574 emplacements et plusieurs plans d'eau - le maire de la commune, Jean Gourdon, évoquait un permis d'aménager rédigé avec soin en 2011. L'élu précisait sans embarras que, selon les dires de la directrice du camping, « toujours très sérieuse dans la gestion de ses affaires », ce bassin imaginé en 2011 n'était pas soumis à déclaration car il faisait moins de 2 000 mètres carrés.Contrainte dans ces circonstances terribles de laisser la parole à la Fédération, la professionnelle landaise manifestement très affectée évoquait néanmoins la même « préoccupation pour la sécurité des personnes et des biens », « notre priorité numéro 1 dans l'hôtellerie de plein air ».
Pour les membres de cette famille originaire des Yvelines (78) qui était passée par un tour-opérateur pour louer cette semaine en mobil-home, les vacances ont viré au cauchemar moins de deux heures après l'arrivée sur la côte landaise. Ils sont repartis de Mézos lundi midi seulement. Brisés à vie.
http://www.sudouest.fr/2015/07/21/a-mezos-personne-n-a-vu-cet-enfant-de-7-ans-2054101-3444.php
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