samedi 24 octobre 2015

24 heures après le drame en Gironde, ce que l'on sait

• Au moins 43 morts
43 ou 44 personnes ont péri dans une collision entre un autocar et un camion sur une route de Gironde près de Libourne. 41 ou 42 victimes sont des passagers de l'autocar et ont brûlé vives dans le brasier qui a suivi. Il s'agit de personnes âgées, membres d'un club du 3e âge qui se rendait en excursion dans le Béarn (Sud-Ouest). Le chauffeur du camion, un grumier de transport de bois qui circulait à vide, est aussi décédé ainsi que son fils, âgé de trois ans, originaires de l'Orne.

Huit passagers de l'autocar ont réussi à sortir du piège du brasier: vendredi soir, deux personnes se trouvaient "dans un état critique", avec pronostic vital engagé. Lors de sa conférence de presse, le procureur a indiqué que sa priorité est l'identification des victimes. Le processus va prendre trois semaines.

• Que s'est-il passé ?
La collision s'est produite peu avant 7h30, vendredi, sur la commune de Puisseguin, sur une route sinueuse au moment d’une série de virages difficiles à négiocier, a indiqué le procureur. Le conducteur du bus a expliqué qu'il s'est trouvé face à un camion en portefeuille, et n'a pas pu l'éviter.
Les deux véhicules ont pris feu aussitôt. Mais, "la raison principale de ce drame est encore inconnue", a indiqué le procureur. L'enquête a commencé.

• Des comportements héroïques
Le chauffeur du bus a eu le réflexe salutaire d'ouvrir les portes pour permettre au maximum de passagers de quitter le bus. Il a également porté secours à des passagers, «au péril de sa vie», a précisé un médecin du village. Un automobiliste, qui suivait le bus, a également eu une conduite héroïque en sauvant d'autres personnes, aidé par l'un des rescapés, Jean-Claude Leonardet.

• « Tout est allé très vite », le témoignage d’un des rares rescapés

"Le feu a démarré tout de suite. C'était comme un éclair", a confié au Parisien Jean-Claude Leonardet. "Il faut faire fisssa pour se sortir. Il y avait du monde au portillon!", se souvient-il. "Si les portes du bus n'avaient pas été ouvertes, on y passait tous, tous, tous. Avec ma femme, nous nous sommes enfuis au plus vite en passant par la porte au milieu du car". Le survivant a essayé d’aider d’autres passagers à s’extraire du bus, mais c’était impossible : « Ça pétait de partout : les pneus, les vitres... Il n'y avait plus rien à faire".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/24/97001-20151024FILWWW00027-24-heures-apres-le-drame-en-gironde-ce-que-l-on-sait.php

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