Marquette : une adolescente décède après une chute dans la friche des Grands-Moulins de Paris

Une adolescente de 16 ans est décédée la nuit dernière à l'intérieur des Grands-Moulins de Paris, une friche industrielle de Marquette, près de Lille. Elle a effectuée une chute de 20m après être tombée à l'intérieur d'un silo, alors qu'elle se promenait dans les lieux avec deux amies.
La victime, âgée de 16 ans, se trouvait peu avant minuit à l'intérieur des Grands-Moulins de Paris avec deux autres amies du même âge, nous a indiqué une source policière, confirmant une information de La Voix du Nord. La visibilité était mauvaise en raison de la brume, et ses copines l'ont perdue de vue alors qu'elle se trouvait sur une passerelle. Elle serait tombée ensuite au niveau d'une trappe ouverte au-dessus d'un silo à blé et a effectué une chute de 20m. Elle serait décédée sur le coup. 

Un site extrêmement dangereux

Les deux amies ont alors appelé leurs parents qui ont alerté les secours. Ce sont les pompiers de Marcq-en-Baroeul qui ont dû intervenir sur ce site extrêmement dangereux. Ils ont même déconseillé à la police de se rendre dans le bâtiment et ont effectué eux mêmes les photographies de constatation. Selon la mairie de Marquette, la victime serait originaire de Lambersart et ses deux amies de Saint-André-lez-Lille. Ces dernières, extrêmement choquées, ont été conduites à l'hôpital. Les jeunes filles avaient visiblement l'intention de passer la nuit sur place. Elles avaient sur elles des sacs de couchage.
Les Grands-Moulins de Paris ont été construits en 1921 sur la rive gauche de la Deûle. Il s'agissait d'une minoterie, une usine de transformation des grains de blé en farine. Fermé en 1989, le site a ensuite été cédé à un propriétaire privé puis laissé à l'abandon. Un projet de reconversion est à l'étude depuis plusieurs années. "J'ai pris des précautions d'usage il y a de ça quelques années avec un arrêté de péril qui condamnait le propriétaire à clôturer le bâtiment", a réagi Jean Delebarre, maire DVD de Marquette. "Aujourd'hui hélas, c'est du gruyère, c'est vraiment le terme avec des trous partout. Les gens rentrent dans ce moulin pour différentes raisons, pour faire des photos... c'est atypique ce moulin. Et puis certains viennent faire des tags, on ne maîtrise pas tout, la police passe pourtant tous les jours et évacue des gamins, des adultes qui traînent dans ces Grands-Moulins de Paris".   
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